Les cartes de vœux, c'est comme le vélo. Quand on en a fait une fois...

Cette année, alors qu’on pensait rester bien au chaud dans le peloton, espérant que personne ne nous demande de "faire la carte de vœux", ça nous est tombé dessus comme jamais, et il a fallu qu'on se sorte les tripes pour tenter l'échappée en surprenant tout le monde, et nous les premiers. Résultat : un petit gruppetto de vœux aux profils très variés, dont il était bien difficile de pronostiquer, début janvier, lequel l'emporterait dans le sprint final.

Évidemment, il y avait le p'tit chouchou du public

Bon, c'est certain, quand on parle de petits bébés, d'enfants trop mignons, on part avec un avantage affectif. Alors, quand on ajoute à cela un petit film et du pliage, on est presque assuré d'entendre crier la foule sur son passage ! Ça peut paraître un peu facile, mais quand on est favori, encore faut-il tout de même veiller à ne pas tomber dans la facilité, à ne pas décevoir le public, à ne pas rester en roue libre.

Il y avait aussi la grosse équipe, toujours très en confiance

Il y a ceux qui ont de grandes ambitions, et qui les affichent fièrement. Notamment quand ils souhaitent faire participer leur public à la fête, les intégrer pleinement à leurs objectifs. Journaux, cartes, films et grands rendez-vous publics sont de mise, et on ne lésine pas sur l'entraînement ! Alors, seulement dans ce cas, on le sait, le compétiteur n'est plus seul, il est porté par le groupe. Il n'est plus "je", mais "nous".

… l'éternel animateur du peloton…

Celui qui titille le peloton, qui relance les participants, en les forçant à quitter leur zone de confiance. François s'y est bien employé lors d'une soirée mémorable, lançant, ponctuant, développant, visant toujours à animer le groupe, pour amener les leaders à dévoiler leur jeu. (voir notre article)

… et les médias n'étaient pas en reste

Concevoir, écrire et scénariser un film de 7 minutes pour des vœux, c'était un défi technique et organisationnel. La direction de course a relevé le gant, mettant en place un dispositif à la hauteur de l'enjeu. Un réalisateur habitué des grands événements a ainsi pu saisir des images exceptionnelles d'émotion et d'authenticité, recueillir témoignages et commentaires passionnés, à diffuser auprès de tous.

Il y avait ceux qui attaquaient tous azimuts

Alors là, c'est la grosse attaque. Aucun média n'est laissé de côté ; Animation web, dépliant asymétrique et multiplicité des accroches… on est sur les grands développements ! On tente même d'asphyxier l'équipe concurrente des "Postes et Télécommunications" en l'inondant de cartes postales offertes aux spectateurs, qui pourront les utiliser pour envoyer leurs vœux à leur tour ! Le coup est un peu tordu, mais c'est de bonne guerre.

Il y avait aussi le petit jeune, hyper technique et intenable

Quand on arrive dans le peloton, il faut trouver le bon moment pour se faire remarquer. Quand on y est déjà depuis un moment, et qu'on vient tout juste de changer ses couleurs, il faut parfois gesticuler un peu plus que les autres, pour que les caméras s'arrêtent de nouveau. Quelques mouvements, plus ou moins naturels et spontanés, aideront sans doute le grand public à mémoriser encore mieux son nouveau visage.

Et on a même eu droit à l'abandon dans le dernier kilomètre !

Car oui, il en fallait une, de déception. C'est toujours comme ça dans le Tour de France. Le petit format qui surprend tout le monde dans la grande ligne droite de la fin d'année, qui promet, qui fait plaisir à voir, avant de finalement craquer dans les derniers mètres, rattrapé au train par les vieux de la vieille, les baroudeurs, ceux qui savent qu'à la fin, on se tourne le plus souvent vers les valeurs sûres. Il n'est finalement pas sorti, le p'tit format, mais il nous aura fait vibrer.

En fait, comme avec le tour de France, on a beau se dire que cette année ressemblera à toutes les autres, que ce sera toujours la même chose, une fois que c'est parti, il y a toujours un détail qui fait qu'on s'y intéresse, qu'on tremble parfois, qu'on s'énerve un peu aussi. Et, que ce soit en été pour l'un ou en hiver pour les autres, c'est toujours lié à un moment plutôt sympa de l'année.

Tout cela faisant qu'après avoir juré, fin janvier, qu'on ne les y reprendrait plus, toutes les agences se retrouvent l'année suivante, pour replonger fébrilement, et parfois même sans préparation psychologique, dans les 6 jours du Point-avi, dans l'Enfer du mot, le Criterium du déplié… bref c'est du sport !
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Blédina
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